Conférence,
ou manipulation ?
Une
idée pour, ou contre
le français ?
Les 14 et 15 février 2018, était organisé à la Cité
Universitaire internationale de Paris un colloque, réunissant de
nombreux acteurs sur ce thème :
« Mon idée pour le français » est une consultation publique mondiale ouverte en ligne.
Lancée
par la Présidence de la République et mise en œuvre par l'Institut
français,
elle permet de recueillir des idées du monde entier pour promouvoir
l'utilisation du français et le plurilinguisme. Les participations
viendront alimenter un plan d’ensemble pour le français et le
plurilinguisme dans le monde.
Du
26 janvier 2018 au 20 mars 2018, contribuez librement
à la consultation citoyenne en ligne.
Les
auteurs des propositions les plus innovantes seront invités à Paris
pour présenter leur idée dans le cadre de la mise en oeuvre du plan
pour la langue française et du plurilinguisme (frais de transport et
d'hébergement pris en charge). Si vous êtes francophone/
francophile résidant hors de France, un accès d'un mois à la
plateforme Culturethèque
vous sera offert pour votre contribution à l'issue de la
consultation en ligne.
Deux
journées d’échanges le 14 et 15 février complèteront cette
consultation. Elles impliqueront de nombreux acteurs ( intellectuels,
universitaires, artistes, chefs d’entreprise, politiques,
représentants des administrations et institutions françaises,
ambassades, Francophonie institutionnelle, ainsi qu’un
panel de citoyens qui se seront distingués par leur engagement
dans la réflexion participative.
Deux
objectifs : recueillir des
propositions concrètes
pour la promotion de la langue française et du plurilinguisme (?)
Analyser
les réponses et déceler les meilleures idées à inclure dans le
rapport destiné au Président de la République.
En prolongement d'une réunion
organisée par le groupe Non au tout-à-l'anglais entre
associations et groupements de défense de la langue française le 3
février à Paris, venus de nombreux points de France, des
participants et leurs amis sont venus apporter leurs propres idées
devant la cité universitaire. A l'exemple des Acadiens le 15 août
de chaque année, ils ont provoqué “un tintamarre” *
à l'arrivée des participants le 14 février dès l'ouverture, puis
la plupart des intervenants sont ensuite allés distribuer des tracts
dans le métro.
Seule est restée jusqu'au soir
Valérie Faisien, fondatrice du collectif sur Le Trombinoscope (
“Facebook”) Non au tout-à-l'anglais, non à l'anglais partout.
Elle a tenté de monter à l'étage, où étaient à disposition des
documentations près de la porte de la salle de conférence. Elle a
échangé quelques mots avec une dame placée derrière ces
documentations. Un homme a interpellé cette personne, pour lui
enjoindre vertement : ne lui parlez pas ! Assez vite elle a
fini par en être chassée par ces deux personnes, comme si elle
était pestiférée. A la demande « Que faites-vous là ? »
elle a répondu fièrement « Je suis le peuple français,
membre de la résistance, de la résistance française. ». La
réponse était très judicieuse, mais elle fut très mal prise par
le principal préposé.
Elle a réussi à pouvoir échanger
quelques mots avec un journaliste, qui lui a même donné sa carte.
Pour le reste, aucun contact sauf un ami de longue date, qui lui a
avoué avoir tenté d'apprendre l'anglais sans succès, afin de
peut-être réussir à décrocher un emploi. Le désespoir mène à
de pareilles extrémités. Eh oui, pour avoir du travail, en
France il faut parler anglais, du métier d'éboueur à l'ingénieur.
D'ailleurs, n'est-ce pas Google qui va désormais s'occuper des
chômeurs français ?
Le lendemain elle y est retournée
plus tard dans la journée. Distribuant des prospectus de défense de
la langue française, elle a été agressée verbalement par trois
jeunes qui sortaient de la conférence, et l'un d'entre eux après
avoir parlé du français à Mayotte, de l'alsacien, n'a pas hésité
à proclamer violemment : « Je chie sur la République ! ».
Le plus agressif incidemment, dans la conversation, parlait de
“bunker, debunker” : interrogé sur la signification de ces
“verbes”, il n'a pas su répondre. Les jeunes sont-ils décervelés
?
Un autre jeune rencontré un peu
plus tard, bien plus respectueux et même timide, n'hésitait
cependant pas à dire que le français, la langue française, les
Français, cela n'existe pas. Il est en train, paradoxalement,
de fonder une maison d'édition ("La Kora") pour... des
francophones étrangers.
Il se passe quelque chose de très
grave en France, car la langue est le support de la pensée. Très
clairement, une convergence d'attaques au niveau des médias, des
films, des enseignes, des publicités, des déclarations de
journalistes bien en cour, d'hommes politiques, de “grands
experts”, au niveau de la Recherche, de l'Université, des
“Pipôles”, des “genzenplaces”, des industries où les
documentations sont seulement en anglais, confirme qu'il s'agit bien
d'une guerre mondiale en direction de tous les pays du monde entier
par l'Empire et son jargon atroce et minimaliste le Globiche.
Valérie Faisien, en ce 15 février
2018, ouvre une Union pour la langue française, dont l'ambition
réelle est de fédérer de façon informelle, mais réelle, tous les
mouvements œuvrant pour la défense de la langue française, en
particulier en France, mais dans toute la francophonie. La langue
meurt, le peuple français meurt aussi. La langue meurt, ne subsiste
qu'un troupeau décérébré. La langue meurt, la francophonie la
suit dans la tombe. La langue meurt, notre langue meurt, l'Empire a
gagné !
Mais oui, le président
de la République veut défendre la langue française... à Mayotte !
Mais SURTOUT PAS en France métropolitaine ! Le président
de la République ne respecte pas la loi Toubon, ni la Constitution.
Une
fourmi de dix-huit mètres
Avec un chapeau sur la tête
Ça n'existe pas ça n'existe pas
Une fourmi traînant un char
Plein de pingouins et de canards
Ça n'existe pas ça n'existe pas
Avec un chapeau sur la tête
Ça n'existe pas ça n'existe pas
Une fourmi traînant un char
Plein de pingouins et de canards
Ça n'existe pas ça n'existe pas
Une fourmi parlant français
Parlant latin et javanais
Ça n'existe pas ça n'existe pas
Parlant latin et javanais
Ça n'existe pas ça n'existe pas
Et pourquoi pas ? ( Robert
Desnos)
("Une fourmi",
Chantefables et Chantefleurs)
Parler français en France,
pourquoi pas ?
Valérie Faisien , Jean-Claude Cousin
Le Cercle des poètes français disparus
UNION POUR LA LANGUE FRANÇAISE
http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article-102/Tintamarre,_une_nouvelle_%C2%AB_tradition_%C2%BB_en_Acadie.html
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