mercredi 21 février 2018

Les 14 et 15 février, conférence, ou manipulation ?

Conférence, ou manipulation ?

Une idée pour, ou contre 


le français ?


Les 14 et 15 février 2018, était organisé à la Cité Universitaire internationale de Paris un colloque, réunissant de nombreux acteurs sur ce thème :

« Mon idée pour le français » est une consultation publique mondiale ouverte en ligne.

Lancée par la Présidence de la République et mise en œuvre par l'Institut français, elle permet de recueillir des idées du monde entier pour promouvoir l'utilisation du français et le plurilinguisme. Les participations viendront alimenter un plan d’ensemble pour le français et le plurilinguisme dans le monde.
Du 26 janvier 2018 au 20 mars 2018, contribuez librement à la consultation citoyenne en ligne.
Les auteurs des propositions les plus innovantes seront invités à Paris pour présenter leur idée dans le cadre de la mise en oeuvre du plan pour la langue française et du plurilinguisme (frais de transport et d'hébergement pris en charge). Si vous êtes francophone/ francophile résidant hors de France, un accès d'un mois à la plateforme Culturethèque vous sera offert pour votre contribution à l'issue de la consultation en ligne.
Deux journées d’échanges le 14 et 15 février complèteront cette consultation. Elles impliqueront de nombreux acteurs ( intellectuels, universitaires, artistes, chefs d’entreprise, politiques, représentants des administrations et institutions françaises, ambassades, Francophonie institutionnelle, ainsi qu’un panel de citoyens qui se seront distingués par leur engagement dans la réflexion participative.
Deux objectifs : recueillir des propositions concrètes pour la promotion de la langue française et du plurilinguisme (?)
Analyser les réponses et déceler les meilleures idées à inclure dans le rapport destiné au Président de la République.


En prolongement d'une réunion organisée par le groupe Non au tout-à-l'anglais entre associations et groupements de défense de la langue française le 3 février à Paris, venus de nombreux points de France, des participants et leurs amis sont venus apporter leurs propres idées devant la cité universitaire. A l'exemple des Acadiens le 15 août de chaque année, ils ont provoqué “un tintamarre* à l'arrivée des participants le 14 février dès l'ouverture, puis la plupart des intervenants sont ensuite allés distribuer des tracts dans le métro.
Seule est restée jusqu'au soir Valérie Faisien, fondatrice du collectif sur Le Trombinoscope ( “Facebook”) Non au tout-à-l'anglais, non à l'anglais partout. Elle a tenté de monter à l'étage, où étaient à disposition des documentations près de la porte de la salle de conférence. Elle a échangé quelques mots avec une dame placée derrière ces documentations. Un homme a interpellé cette personne, pour lui enjoindre vertement : ne lui parlez pas ! Assez vite elle a fini par en être chassée par ces deux personnes, comme si elle était pestiférée. A la demande « Que faites-vous là ? » elle a répondu fièrement « Je suis le peuple français, membre de la résistance, de la résistance française. ». La réponse était très judicieuse, mais elle fut très mal prise par le principal préposé.
Elle a réussi à pouvoir échanger quelques mots avec un journaliste, qui lui a même donné sa carte. Pour le reste, aucun contact sauf un ami de longue date, qui lui a avoué avoir tenté d'apprendre l'anglais sans succès, afin de peut-être réussir à décrocher un emploi. Le désespoir mène à de pareilles extrémités. Eh oui, pour avoir du travail, en France il faut parler anglais, du métier d'éboueur à l'ingénieur. D'ailleurs, n'est-ce pas Google qui va désormais s'occuper des chômeurs français ?
Le lendemain elle y est retournée plus tard dans la journée. Distribuant des prospectus de défense de la langue française, elle a été agressée verbalement par trois jeunes qui sortaient de la conférence, et l'un d'entre eux après avoir parlé du français à Mayotte, de l'alsacien, n'a pas hésité à proclamer violemment : « Je chie sur la République ! ». Le plus agressif incidemment, dans la conversation, parlait de “bunker, debunker” : interrogé sur la signification de ces “verbes”, il n'a pas su répondre. Les jeunes sont-ils décervelés ?
Un autre jeune rencontré un peu plus tard, bien plus respectueux et même timide, n'hésitait cependant pas à dire que le français, la langue française, les Français, cela n'existe pas. Il est en train, paradoxalement, de fonder une maison d'édition ("La Kora") pour... des francophones étrangers.
Il se passe quelque chose de très grave en France, car la langue est le support de la pensée. Très clairement, une convergence d'attaques au niveau des médias, des films, des enseignes, des publicités, des déclarations de journalistes bien en cour, d'hommes politiques, de “grands experts”, au niveau de la Recherche, de l'Université, des “Pipôles”, des “genzenplaces”, des industries où les documentations sont seulement en anglais, confirme qu'il s'agit bien d'une guerre mondiale en direction de tous les pays du monde entier par l'Empire et son jargon atroce et minimaliste le Globiche.
Valérie Faisien, en ce 15 février 2018, ouvre une Union pour la langue française, dont l'ambition réelle est de fédérer de façon informelle, mais réelle, tous les mouvements œuvrant pour la défense de la langue française, en particulier en France, mais dans toute la francophonie. La langue meurt, le peuple français meurt aussi. La langue meurt, ne subsiste qu'un troupeau décérébré. La langue meurt, la francophonie la suit dans la tombe. La langue meurt, notre langue meurt, l'Empire a gagné !
Mais oui, le président de la République veut défendre la langue française... à Mayotte ! Mais SURTOUT PAS en France métropolitaine ! Le président de la République ne respecte pas la loi Toubon, ni la Constitution.



Une fourmi de dix-huit mètres
Avec un chapeau sur la tête
Ça n'existe pas ça n'existe pas

Une fourmi traînant un char
Plein de pingouins et de canards
Ça n'existe pas ça n'existe pas

Une fourmi  parlant français
Parlant latin et javanais
Ça n'existe pas ça n'existe pas
Et pourquoi pas ? ( Robert Desnos)
("Une fourmi", Chantefables et Chantefleurs)
Parler français en France, pourquoi pas ?


Valérie Faisien , Jean-Claude Cousin

Le Cercle des poètes français disparus










UNION POUR LA LANGUE FRANÇAISE












http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article-102/Tintamarre,_une_nouvelle_%C2%AB_tradition_%C2%BB_en_Acadie.html

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