mardi 26 août 2014
Quelle Europe voulons-nous, quelle Europe fantoche on nous a imposée ?
Qui
ne parle d'Europe, d'Europe, d'Europe ? Encore faudrait-il définir ce
dont on parle. Est-ce celle qui, comme la définissait De Gaulle,
s'étend "de l'Atlantique à l'Oural" ? Si selon la géographie physique,
cela se tient, les "rois" (pour simplifier le qualificatif) en ont pris à
leur aise avec cette conception naturelle. Il est amusant de voir
combien les frontières qui la divisent plus ou moins arbitrairement ont
fluctué à travers les siècles.
(la vidéo qui le soulignait n'est plus disponible)
CETTE
Europe qui nous tient dans ses serres aujourd'hui date de loin. Pourquoi Hitler a-t-il été si soutenu
financièrement par les banquiers et industriels étatsuniens ? C'était
bien avec une vision à long terme. Il n'a été lâché que quand il a voulu
n'en faire qu'à sa tête, à partir de 1941. Dès 1943-44, Monnet et
Schuman étaient "en stage" aux States, c'étaient les prédécesseurs de
ceux qu'on appelle maintenant "les Young Leaders". Si on veut savoir
qui sont nos ennemis, penser Washington + Wall Street + City of London.
Cela ne date pas d'hier, voir qui était William Pitt, qui s'est toujours
opposé à Napoléon, au point de lui faire commettre des erreurs.
L'Angleterre s'est toujours opposée à la création d'une Europe continentale unie (dont elle n'aurait de toute façon pas fait partie). En revanche, cette pseudo-Europe qui n'existe que du point de vue économique agrée à Londres et Washington, puisque ce sont ces deux entités gouvernementales qui mènent la danse. L'union européenne n'est qu'une colonie des anglo-saxons, avec l'avantage qu'il est possible d'y aller à pied sec grâce au tunnel sous la Manche. A-t-on remarqué que l'Europe tout entière est à peine aussi grande que le Canada tout seul ? Et hop ! un Dominion de plus. Avec des esclaves en voie de fructueuse paupérisation. La pompe est très bien amorcée.
L'Angleterre s'est toujours opposée à la création d'une Europe continentale unie (dont elle n'aurait de toute façon pas fait partie). En revanche, cette pseudo-Europe qui n'existe que du point de vue économique agrée à Londres et Washington, puisque ce sont ces deux entités gouvernementales qui mènent la danse. L'union européenne n'est qu'une colonie des anglo-saxons, avec l'avantage qu'il est possible d'y aller à pied sec grâce au tunnel sous la Manche. A-t-on remarqué que l'Europe tout entière est à peine aussi grande que le Canada tout seul ? Et hop ! un Dominion de plus. Avec des esclaves en voie de fructueuse paupérisation. La pompe est très bien amorcée.
L'Europe
que l'on peut aimer doit au moins avoir été désirée par ceux qui
accepteraient politiquement d'en faire partie. Il faudrait donc pour
cela quitter ce qui n'est qu'un montage financier à grande échelle, pour
redéfinir ensemble pourquoi nous, citoyens, voulons être ensemble. La
France est depuis des siècles le fruit d'un consensus enthousiaste, dont
les points d'orgue furent la Fête de la Fédération et la victoire de
Valmy. Déjà, dès 1214 (il y a donc neuf cents ans !) ce fut une
coalition des seigneurs français ET des milices communales qui a permis
de remporter une victoire retentissante à Bouvines
face à un front européen des ducs, empereurs, comtes et autres grands
seigneurs. Ce désir commun de travailler ensemble doit se retrouver
dans la constitution d'une véritable Europe où chacun se sent partie
prenante et élément d'un TOUT plus fort que ses parties. Ce n'est pas
jusqu'à présent ce que des banquiers et autres coupeurs de bourses ont
mis en place, bien au contraire.
On notera que la langue commune est déjà un facteur important. Faudra-t-il une nouvelle Ordonnance de Villers-Cotterêts,
comme en 1539, pour définir un langage commun ? A tout le moins, il
est plus facile à imaginer un certain rapprochement, plus fort
qu'actuellement, entre les langues latines, qui sous-entendent certains
traits communs de civilisation et de culture. Avec les autres pays, ce
sera plus difficile assurément. De là à penser que pourraient se
constituer plusieurs Europes avec des passerelles assez lâches.... c'est
plutôt envisageable.
Pour
résumer, la première chose à faire, ce sera pour la France de se
défaire de ses dirigeants actuels, esclaves volontaires ou non d'une
logique financière nauséabonde et aberrante. Celle qui est la base même
de la culture anglo-saxonne. Il faudrait sans doute rechercher les origines de cette culture.
En particulier il s'agit d'une île ayant eu besoin, ou ayant fait le
choix, de commercer pour survivre. La Grande-Bretagne et ses nombreuses
possessions (y compris "les États-Unis", toujours aussi dépendants de
fait de la City) ont porté aux nues, y compris dans leur religion, ce
culte de la "réussite" d'une vie concrétisée par une "réussite"
financière égoïste. Ces notions s'opposent à la vie en Europe
continentale de l'ouest.
Clivage
linguistique, clivage religieux, clivage culturel, difficultés de
communications jusqu'à une période très récente, tous ces facteurs ont
rendu une Europe unifiée difficile à concevoir et à mettre en œuvre.
C'est maintenant, sans doute, que les tout premiers jalons pourront se
poser. Et bien entendu, sans "un grand frère" aux visées toutes
différentes pour superviser et orienter ce processus à son profit.
Voilà
pourquoi il est nécessaire de mettre à bas l'union européenne, un
non-sens dont les effets se font sentir de façon dramatique, et de plus
en plus. Dommage que, parmi les personnalités politiques, si peu
acceptent de mettre cette évidence à leur programme.
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